Carnet d’un festivalier : De tous les sens

 

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Arras Film Festival. Après un week-end pétillant d’images, la semaine commence dans tous les sens. Aujourd’hui, Carole part en Islande et s’arrête dans une comédie à croquer. Dépaysement assuré pour deux avant-premières.

Béliers : L’Islande sans moutons ça n’a plus de sens

Sans trembler, deux frères, ennemis depuis 40 ans, devront s’unir dans l’adversité pour éviter la perte de l’ensemble de leur troupeau. De l’humour décalé qu’illustre l’expression « c’est fou le nombre de problème qu’on peut résoudre avec une pelle » avec une variante islandaise qui ajoute le godet agricole. Prix Un certain regard à Cannes en 2015. Sortie le 9 décembre. 

Le goût des merveilles : 5 sens en action

J’ai eu envie de goûter à ces gâteaux, de croquer à pleines dents, de faire des miettes. J’ai eu envie de tremper mon doigt dans le pot de miel. J’ai eu envie de sentir la lavande, sentir les gâteaux sortis du four. J’ai eu envie de toucher les arbres. J’ai eu envie, de moi aussi, entendre le bruit des abeilles. Tout ça parce que j’ai vu ce film. De l’aveu d’Eric Besnard, le réalisateur, ce film est sensoriel. Et maintenant encore je le ressens. « Inspiré par une fée réelle ». Merci pour toute cette poésie dans ce qui n’est pas qu’une comédie. Sortie le 16 décembre. 

Carole Lechevin

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